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Blues suisse.

Publié le par drink 75

 

Il était le réalisateur de ce qui est pour moi un des plus grands films de tous les temps. Il était né en décembre comme moi. La même année que mon deuxième père que j'ai enterré il y a quelques années, tout près de la frontière suisse où ils vivaient. Mon second père et le réalisateur, chacun d'un côté de la frontière. J'avais été voir tous ces films, et je ne les avais pas tous adorés parce que certains étaient un peu chiants, ou datés. Si on m'avait demandé je n'aurais pas su dire s'il était vivant ou mort. Dans un de ses premiers films, il y avait jacques denis. Je l'adorais. Il est mort dans une relative indifférence, jacques denis, a saint quentin, dans l'aisne, ou habitait la sœur d'une fille avec laquelle j'étais sorti quelques mois dans les années 90. La fille avec laquelle je sortais habitait laon, dans l'aisne aussi. Je m'égare. Il y avait jean luc bideau aussi dans la salamandre. Et bulle ogier. Alain tanner était donc mort. La première fois que je suis allé a lisbonne, c'était à cause de "dans la ville blanche". Ce film m'a totalement retourné. J'adorais ce film. J'ai pris le bateau, traversé le douro, je me suis rendu sur l'autre rive, comme bruno ganz dans le film. Dans les années 90, tanner a beaucoup tourné avec myriam mezières, des films assez crus. Ça fait longtemps que je n'ai pas pensé a myriam mezières. Elle doit être encore en vie. Une étoile filante des années 80 voire 90. La mort des gens qu'on admire pour des œuvres ou des réalisations, c'est aussi la mort de notre jeunesse. De tout ce qu'on était. De tout ce qu'on ne sera plus. De cette époque ou j'allais au cinéma, ou des films changeaient ma vie. La mort de tanner, c'était la mort de ma jeunesse. Ca me rendait drôlement triste. Drôlement triste, c'était tout à fait ça.  

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