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Crever, après tout.

Publié le par drink 75

 

Je lis un Pelecanos sur mon balcon, j'ai enfilé un gilet de vieux, car il fait un peu frais a 9 heures du matin. C'est ce qui est bien quand tu travailles 6 jours sur 7, tu n'as plus le temps pour les conneries et les fêtes et les amitiés futiles ou les réseaux sociaux, le jour qu'il te reste, tu lis. Lire Pelecanos me rends toujours nostalgique, toujours, il parle un peu de Grèce, un peu de bouffe, de réunion familiales. C'est un peu comme cet écrivain australien qui est d'originaire grec. Le mec qui a écrit la gifle, le livre hein rien a voir avec le film avec adjani et ventura. Ils en ont fait une série aussi. Pas si mal. Des amitiés qui s'effondrent a partir d'une simple gifle asséné par un type a un gamin insupportable. Comment il s'appelle déjà ? Tsiolkas. Barracuda c'était bien aussi. Lui aussi il me rends nostalgique. Ou alors c'est tout qui me rends nostalgique. Même regarder du rugby me rends nostalgique. Pelecanos c'est l'écrivain préféré des écrivains de polars. Mais il est pas très connu, hormis des amateurs. Maintenant qu'il est au livre de poche, après seuil policier, série noire, et tous les éditeurs de polar que vous imaginez, ils n'ont pas  trouvé mieux pour vendre,  qu'écrire sur un bandeau : par le scénariste de la série the wire. J'ai du mal a imaginer que ça fasse vendre un bouquin d'écrire ça. Pelecanos c'est l'écrivain de washington. La ville hein, pas l'état. Pelecanos c'est le meilleur amateur de musique que je connaisse dans le milieu du polar et même de la littérature. Le gars te cite minor threat ou fugazi, mais aussi des trucs de funk et de soul hyper pointus. Je termine le livre assez rapidement, j'entame le dernier carrère paru en poche. J'ai parlé de lui avec une caissière de la fnac, c'était juste avant la fermeture, je crois qu'elle voulait que je sois son dernier client. Il n'y avait plus personne après moi. J'ai acheté 2 livres avec une carte cadeau qui me restait de noël. Elle me disait qu'elle l'avait vu a la télé pour son nouveau livre qui parle de psychiatrie et qu'elle l'adorait. J'avais entendu parler de lui au masque car une nana sortait un bouquin oùt visiblement elle expliquait qu'elle baisait avec lui. On a discuté quelques minutes. Je suis sorti du magasin en me sentant de plus en plus épuisé, une collègue me l'avait dit au travail que je semblais de plus en plus fatigué. Toutes mes vies m'épuisaient, mais c'était ainsi, je ne pouvais en vivre que plusieurs, je ne pouvais que les vivre. Toutes. Absolument toutes. 

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