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La langue chienne

Publié le par drink 75

 

La vie m'emmerde, je n'ai pas beaucoup de talent pour vivre, je suis balloté, instable, alternatif, alterné, interné. Je n'ai pas l'impression de faire quoi que ce soit. On m'a mis là, et puis ailleurs, et puis on m'a dit ça et j'ai compris autre chose, et je comprendrai toujours de travers. Je ne suis pas plus bête qu'un autre, mais l'intelligence m'effraie. Elle est si lisse, si simple. Je n'aime pas tant l'ignorance que le mystère, ne pas trop savoir, ne pas tout savoir. Faire semblant.

 

                                                                          Hervé PRUDON

 

 

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Le chant de la défaite

Publié le par drink 75

 

Je fais une liste de tous les gens que je suis sensé appeler, je fais une liste de tous les gens. Je n'écoute même plus les messages sur mon téléphone. Le déménagement de belleville-ménilmontant plus le confinement auront rompus le peu de contact que j'avais encore avec le monde. Je suis devenu un ermite. Comme celui qui est mort l'année dernière et dont je me souviens qu'il ne cherchait plus vraiment de contact avec quiconque. Ni avec qui que ce soit. Ni avec quoi que ce soit. Je me murmure de plus en plus à moi-même, m'irrigue d'une infusion de suffisance. Le nouveau politburo est si vaste et si peuplé que je me perds. Je ne reconnais pas les gens que j'ai croisé une fois ou deux et qui sont cachés derrière un masque. Evidemment avec mes cheveux et ma tronche tout le monde me connait et me reconnait. Je m'entends bien avec des gens qu'on m'a décrits comme psychopate. Une femme au demeurant sympathique me demande comment j'ai pu postuler a un poste aussi exposé. Un type que j'ai croisé deux fois démissionne. Je ne suis pas très sensible j'explique a un type qui me demande comment je me sens. Je ne suis plus très sensible. La femme qui fait peur a tout le monde est charmante avec moi. Presque trop. je regarde la liste de tous les gens que je dois appeler. Par qui commencer ? Je regarder la liste de tout ce que je veux faire au politburo, il est presque 7 heures du soir et je n'ai pas fais la moitié. Je ne vois plus les journées passer. Je me pose sur le balcon avec un livre en rentrant. Je ne bois presque plus. Une femme vient sonner a ma porte. Un peu bourge. Un peu centre ville. Elle me demande si mon propriétaire m'a remit le réglement de la copro. C'est pas le genre je lui réponds pas en pensant que j'ai même pas de contrat de location. Elle me le donne. Puis me demande mon nom en m'expliquant qu'elle va me faire une étiquette pour la boîte aux lettres. Je viens de comprendre qu'il y a une propriétaire psychopate dans mon immeuble qui doit vérifier chaque matin que toutes les boites aux lettres sont identiques avec le nom écrit de la même façon sous la même forme.  Elle a reperé que j'ai collé un pauvre post-it tout pourri avec mon nom. Le réglement qu'elle me remet est un poème. Tout est interdit dans cette résidence. Surtout sur le balcon. Sauf de lire. J'en profite pour dévorer des pages assis sur ma chaise jaune accompagné de mon café posé sur la table jaune. J'en profite alors que le soir recouvre peu à peu les arbres et mon âme.

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Cinquante trois

Publié le par drink 75

 

Les hasards de la vie n'arrête jamais de me surprendre. J’entame un livre dont l’action se passe en grande partie dans le département ou je n’avais pas mis les pieds depuis plus de 20 ans. Ou je suis retourné pour un enterrement il y a quelques semaines. Ou mon père est né. Ou mes grands-parents sont morts et enterrés. Un département dont on ne parle jamais. Auquel je ne pensais plus depuis des années et qui dont le souvenir s'est rappelé a moi il y a quelques semaines. On n'en parle jamais de ce démartement. Sauf dans ce livre. La ville de mes grands-parents dont je n'ai jamais lu le nom dans aucun des milliers de livres que j’ai lu, est évoqué dès les premières pages.  C’est là que mon père me manque. Au fond nous ne parlions que littérature et cinéma. C’est tout ce qui nous rassemblait. L'amour de ma mère aussi.  Je me demande parfois si mon père aimait ma mère. Ma mère adorait mon père. Pour une raison qui m’a toujours échappé. Pour la même raison que l’amour déraisonnable qu’une femme peut me porter, me laisse un peu interdit, ne manque jamais de m'étonner. La mère de mon père, née dans le département dont on parle dans ce livre, adorait mon grand-père. Mais tout le monde adorait mon grand-père. Tout le monde adorait ma mère. Mon grand-père était pourtant le beau-père de ma mère puisqu’il était le père de mon père. Aucun lien en réalité entre eux deux. Tout le monde adorait aussi la mère de mon grand père, veuve pendant plus de 60 ans. C’est curieux que mon père, ma tante et mon oncle aient eus des caractères aussi difficiles, alors que mon grand-père était une crème. Les trois avaient hérités du caractère de ma grand-mère. Les enterrements, les familles qui se dissolvent, tout me ramène vers cette nostalgie, un peu guimauve. Comme si je regardais les images d'un film un peu fatigué. Du super 8 qui s'efface. Peu a peu. Comme les gens meurent. Ce livre est assez froid, technique, pas désagréable mais pas emballant. Et pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir une émotion un peu idiote. Je ressens comme une sorte de tristesse. De tous ceux qui sont morts. De tout ce qui ne sera jamais plus. Une mélancolie grandissante embaume toute mon âme. La vie d'ermite. Loin de tout le monde, loin de toute vie, me recouvre d'un sarcophage. Comme si je m'enterrais vivant. Avec mes souvenirs. Et mes morts.

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Rescapé

Publié le par drink 75

 

Vers le murmure. Je suis encore en vie. C’est une sensation étonnante, que je connaitrais de moins en moins, au fur et a mesure que la fin d’approchera. J’essaie, encore et toujours, de comprendre ce qui me tient en vie, de comprendre ce qui me retient en vie, j’essaie encore et toujours. Une nuit, alors que le vent embrasait les arbres comme pour une danse de vie et de mort, j’ai voulu essayer de comprendre. Je regardais le plafond, alors que des émotions se succédaient dans ma tête, alors que des images fracassaient mes souvenirs en une sorte de magma incontrôlable, une impression de vide absolu. Dehors j’entendais la vie qui continuait sans moi, je n’étais même pas certain d’être encore parmi les autres. C’était l’impression d’une âme qui n’existait plus. Cette sensation de vide, donnait l’illusion de ne plus être encore en vie, un souffle semblait m’avoir quitté. J’entendais parfois des bruits, provenant des autres chambres, me rappelant que la vie continue d’infuser entre ces murs, ne pas infuser plutôt. La vie est une machine a souvenir qui tourne a vide quand on vieillit, c’est cela le naufrage de la vieillesse. Ce ne sont pas les douleurs, la décrépitude des corps, ce ne sont pas ces impressions de déjà vu ou de jamais compris. Nos corps sont des immeubles qu’on ne peut plus ravaler. C’est mieux ainsi. Ici je suis serein. Ce n’est pas de croiser des gens qui semblent aller beaucoup plus mal que moi qui me revigore. D’ailleurs je ne vais pas mal, je ne vais pas. C’est tout. C’est beaucoup plus simple. Je suis toujours en vie. Il me semble que ce n’est rien et c’est tout. Formule creuse et insipide. Mais c’est ce que je ressens. J’aimerais pouvoir mettre un peu de sel sur mon flétan, de la coriandre ailleurs, j’aimerais mouiller mon riz au safran, mais en attendant, j’attends qu’il ne se passe rien. Je décompte les jours en attendant le dernier. Je suis prisonnier de mon esprit. Une étincelle n’y suffira pas. Une étincelle ne suffira plus.

 

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Parfois, ailleurs

Publié le par drink 75

 

J'apprends qu'un nouvel album de taulard vient de sortir et je me dis que la journée ne peut pas être totalement mauvaise. Je commence a remplir les cartons avec des livres et des disques. Le tramway m'emmènera vite du placard au nouvel appartement. Par contre je vais sentir la côte qui serpente dans mes petits mollets fatigués. Je ne connais aucune personne dans la ville, je ne peux pas vraiment demander a quelqu'un de m'aider. C'est fascinant. Je regarde les images qui viennent du pays du creux du monde, je regarde ces files de gens qui font la queue pour signer une pétition pour leur candidat, je regarde la parole-parole toujours souriante de celui qui est en prison, je regarde les miliciens qui embarquent des gens. J'erre dans la ville du milieu, je croise la marée humaine qui se promène dans le centre ville et qui fait la queue pour entrer dans les magasins, je me demande ce que je fais là et puis je me souviens que je suis venu pour une chose précise. Ensuite, je vais me promener jusqu'au fleuve alors que le soleil remplace le gris. Je pourrais me prendre une canette de bière et m'asseoir au bord du fleuve, je pourrais appeler des gens pour prendre des nouvelles, je pourrais aller dans un rade et croiser de nouvelles personnes. Curieux comme je n'ai plus envie de tout cela. Comme je n'ai plus vraiment envie de tout cela. Je regarde les images du pays du creux du monde et je pense a tous ceux qui sont peut-être en prison. Je pense au garçon qui a refusé un bon salaire et beaucoup d'avantages plutôt que de travailler dans une unité d'élite. Je pense a celle qui est toujours en colère contre le président. Le tramway me dépasse alors que, marchant sur le pont,  je traverse le fleuve comme si j'allais a mon nouvel appartement. Je ne sais pas si je partirais d'ici, la longue errance qu'aura été ma vie, est peut-être en train de prendre fin. Jusqu'a la prochaine fois. Sans doute jusqu'a la prochaine fois.

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Rire, ivre

Publié le par drink 75

 

J'ai envie de boire. Avec une prégnance telle, que je ne boirais pas. La ville du milieu alterne la pluie et le soleil, comme si elle ne voulait pas choisir. Je décide de quitter le placard temporaire près de la gare. Je ne partirais pas. Je ne partirais plus. Je trouve un appartement qui donne sur une sorte de parc. Je me dis que je vais méditer sur mon balcon a fixer les arbres. C'est le programme le plus sensé que j'ai trouvé pour les années a venir.  Le seul, aussi. Les gens qui viendront me voir monteront une belle côte. Ceux qui viendront encore, au début. Seront essouflés J'ai toujours envie de boire. Ca me poursuivra jusqu'a ma mort. Envie de descendre des verres. Quelqu'un me parle d'une librairie qui fait salon de thé au dernier étage, mais je ne veux pas boire du thé, je veux acheter des livres. Mourir au milieu d'eux. J'irais encore a paris, traîner a gibert pour acheter des tonnes de livres d'occasion. Il y a une libraire d'occasion pas trop mal dans la ville du milieu mais le choix est limité. Du fond de catalogue que j'ai déjà. Je pourrais écrire une thèse sur les livres qu'on trouve chez les libraires de polar d'occasion. Avant de quitter paris, la fille gentille du boulot dont le mari est gentil aussi, et dont la mère morte était gentille aussi, m'a dit au politburo de la ville du milieu, ils vont t'adorer. Je pense a cela alors que je croise la femme qui m'a annoncé que j'étais pris pour le poste maudit avec un air funêbre. Celui qui sera mon chef me dit qu'il a du batailler pour me prendre, celle qui sera ma cheffe me dit qu'elle a du batailler pour me prendre. Tu es segmentant me dit celui qui sera mon chef. Non je suis usé je pense, j'ai été ruiné, plusieurs fois, juste parce que j'ai écouté les discours des gens, j'ai été ruiné, plusieurs fois, juste par que j'ai cru aux combats des gens. J'ai mis un demi-siècle a comprendre que les beaux discours collectifs ne cachent au fond qu'un égoïsme prégnant. J'ai envie de boire. Je n'y arrive même plus. Je suis sec. Mon gosier n'imprime plus. C'est peut-être le problème quand on a abusé de tout. On imprime plus le banal. On exprime plus rien du tout.

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Mémoires sauvées du rien

Publié le par drink 75

 

La conjonction des évènements est comme fascinante parfois. Je lis un article d'une page dans le monde - que j'achète par hasard un week end - je lis un article sur un café fermé pendant le confinement dans une ville moyenne, même très moyenne, la ville natale de mon père, la ville ou sont enterrés mes grands-parents. Une ville ou je n'ai pas foutu les pieds depuis plus de 25 ans. Je rigole de ce hasard qui m'a fait acheter le monde un jour ou l'on parle d'un lieu qui se trouve dans une petite ville ou j'ai des souvenirs d'enfance. Quinze jours plus tard, je suis dans cette ville. Je mange au restaurant avec des vieilles personnes. Je parle dans une église. Je suis lentement un cercueil dans le cimetière où sont enterrés mes grands-parents.  Je regarde la plaque de leur tombe qui a été oté pour y accueillir un nouvel hôte.  Je vois le cercueil qui descend dans cette tombe, de l'enfant qui va reposer auprès de ses parents. La boucle est bouclée. Je me demande si je reviendrais jamais ici. La génération précèdente est décedée. Nous allons attaquer la mienne. Il y a bien sur, celui qui est mort il y a presque 40 ans. Je pense a lui pendant la cérémonie, surtout que son nom est prononcé, ainsi que celui de son père, ainsi que celui de son grand-père. Je n'ai pas le temps de rester dans la petite ville, le lendemain on m'attends au politburo. Il y a des arbres, mon bureau donne sur une sorte de parc. Les gens semblent heureux de me voir. Une femme m'explique que je suis attendu comme un sauveur. C'est fou je me dis, car je ne suis rien d'autre qu'un croque-mort. Rien d'autre qu'un putain de croque-mort.

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Vers les tombes

Publié le par drink 75

 

J'entre dans le cimetière dans lequel je ne suis pas entré depuis 25 ans de la ville ou je ne suis pas venu depuis 25 ans. Curieusement, cette scène me ramène un an en arrière quand j'ai enterré mon second père et que je suis retourné dans la ville ou je n'étais pas retourné depuis plus de 30 ans. J'ai pris le train depuis la ville du milieu et je vais vers l'ouest. Un peu plus à l'ouest. Bien entendu, je me retrouve à lire pendant la messe d'enterrement, je crois que je vais bientôt l'inscrire dans mon cv. Orateur funêbre.  J'ai rarement vu aussi peu de personnes a un enterrement. Nous sommes une quinzaine. J'erre un peu dans la petite ville ou mon père est né, je me demande si elle a beaucoup changé depuis la dernière fois. Le cimetière est toujours un peu curieux, on dirait que le chemin n'est pas vraiment délimité, nous sommes une petite dizaine a regarder le cercueil descendre. Je me demande si elle n'est pas morte quand nous avons vidés ces appartements, celui de bord de mer ou j'allais si souvent, et celui de la ville ou j'ai vécu une année. Elle est morte juste après que nous ayons vendu le second appartement. Elle est morte, comme si elle avait comprit qu'elle ne retournerait jamais chez elle. Plus jamais. Je me sens las alors qu'on me dépose a angers et que je pense aux thugs. Je prends le train ou je lis un livre islandais. Tous les polars sont islandais en ce moment. Le voyage ne dure pas très longtemps jusqu'a la ville du milieu. Le train s'arrête a saumur et je pense a spicy box et a shout. C'est cela vieillir, tout ramène au passé. L'avenir s'amenuise. Je pense au lendemain, a ce premier jour dans un nouveau poste au politburo. Je ne ressens pas vraiment d'appréhension. Je vais me noyer dans le boulot, m'enivrer d'inintérêt. Ce sera toujours mieux que l'alcool. Toujours mieux que l'alcool.

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A nos dérives

Publié le par drink 75

 

La nuit est bruyante. Des jeunes avinés, camés, ou les deux, dépensent leur énergie en dansant et hurlant. Je n'arrive pas a comprendre ou ils sont géographiquement, sans doute dans un appartement vide car ça semble résonner dans tout le quartier. Du coup le voisin du dessus fait venir des gens bourrés chez lui, qui gueulent comme des putois en rut en montant les escaliers. Je décide de sortir, il n'est pas 5 heures du matin, et après tout c'est l'heure ou je me levais pour chercher le premier train quand j'allais bosser a la capitale. Les seules personnes que je croise un dimanche a 5 heures  du matin, ce sont ceux qui reviennent de soirée. Je rencontre de la viande saoule et fatiguée, ou de la viande camée et énervée. Je rentre un peu plus tard, lire un peu. Puis, je zone dans mon quinze métres carrés comme on erre quand on est fatigué mais qu'on a bu trop de café. Plus tard, je vais traîner a la gare et pour la première fois depuis des siècles, j'achète libé et le monde. C'est sans doute du au tarif du week end mais quand tu achètes les deux journaux, il faut un billet de 10 boules sur lequel on te rends un peu de monnaie. A ma grande surprise, les deux articles que je trouve le plus intéressant sont sur la torréfaction du café et sur un club de foot. Mais il faut dire que celui sur le foot est écrit par schneider qui a une vraie plume comme dirait ma mère. Puis je tombe sur une rubrique qui doit revenir tout les samedis ou une personnalité donne ses goûts musicaux. Je crois qu'on est toujours le bobo de quelqu'un mais là c'est une bobo de compétition. Une bobo de montreuil ce qui est un euphémisme. Tout ce que j'ai fuis et que je suis bien trop vieux pour supporter. Donc une dénommée vimala pons -une sorte d'égérie du nouveau cinéma français et qui tournent dans des films que personne ne va voir réalisés par des génies incompris - donne ses gouts avec une simplicité confondante. Pensez, la soirée parfaite est d'aller en club écouter un gars au nom imprononçable puis de rentrer a la maison regarder le seul film réalisé par david byrne. La classe. Elle cite heimat et deux boules vanille mais d'une manière tellement enrobé de chichis que c'est insupportable. Après ce moment de franche rigolade, je comprends que je m'éloigne de plus en plus du monde. Je traîne au marché, je décide de tester les framboises pour accompagner le mignon de porc. Ca va me prendre une partie de la journée. C'est cela qui occupe ma vie. C'est bien suffisant ainsi.

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Comme dans un miroir

Publié le par drink 75

 

 

 

Puis ce fut comme à chaque fois. Nous tournâmes comme des chats autour de la bouillie de nos vies, en rampant si vite le long des murs qu'on se remarquait à peine.

Je crois que je me suis perdu, murmurai-je en baissant les yeux vers ma tasse de café, comme si l'énigme de la vie était cachée au fond, et que tout ce qu'on avait à faire, c'était vider la tasse pour trouver la réponse.

 

                                                                     Gunnar STAALESEN

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