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Le passé est une terre étrangère.

Publié le par drink 75

 

Tu sais, on pense à un tas de choses. On pense surtout au temps perdu. On pense aux promenades qu’on n’a jamais faites, à toutes les fois où on a monnayé son affection comme un vulgaire comptable. Je sais que c'est banal, mais tu voudrais revenir en arrière pour lui dire combien tu l'aimes. Tu penses à toutes les fois où tu ne l'as pas fait et où tu aurais dû le faire. C'est à dire tout le temps. Ce n'est pas que tu refuses sa mort. Non, mais tu voudrais que le temps n'ait pas été gâché bêtement. T'as franchi le seuil fatidique des quarante ans mais ta capacité a te foutre systématiquement dans la merde est restée intacte. Je restai ainsi un moment, à me tourmenter, le regard vagabondant sur les étagères et parmi les dossiers qui s'y entassaient. Et puis ras le cul. Une des constantes de ma vie, c'est qu'au bout d'un moment, tout commence à me gonfler. Les bonnes choses comme les mauvaises.

 

                                                                    Gianrico CAROFIGLIO

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Blues suisse.

Publié le par drink 75

 

Il était le réalisateur de ce qui est pour moi un des plus grands films de tous les temps. Il était né en décembre comme moi. La même année que mon deuxième père que j'ai enterré il y a quelques années, tout près de la frontière suisse où ils vivaient. Mon second père et le réalisateur, chacun d'un côté de la frontière. J'avais été voir tous ces films, et je ne les avais pas tous adorés parce que certains étaient un peu chiants, ou datés. Si on m'avait demandé je n'aurais pas su dire s'il était vivant ou mort. Dans un de ses premiers films, il y avait jacques denis. Je l'adorais. Il est mort dans une relative indifférence, jacques denis, a saint quentin, dans l'aisne, ou habitait la sœur d'une fille avec laquelle j'étais sorti quelques mois dans les années 90. La fille avec laquelle je sortais habitait laon, dans l'aisne aussi. Je m'égare. Il y avait jean luc bideau aussi dans la salamandre. Et bulle ogier. Alain tanner était donc mort. La première fois que je suis allé a lisbonne, c'était à cause de "dans la ville blanche". Ce film m'a totalement retourné. J'adorais ce film. J'ai pris le bateau, traversé le douro, je me suis rendu sur l'autre rive, comme bruno ganz dans le film. Dans les années 90, tanner a beaucoup tourné avec myriam mezières, des films assez crus. Ça fait longtemps que je n'ai pas pensé a myriam mezières. Elle doit être encore en vie. Une étoile filante des années 80 voire 90. La mort des gens qu'on admire pour des œuvres ou des réalisations, c'est aussi la mort de notre jeunesse. De tout ce qu'on était. De tout ce qu'on ne sera plus. De cette époque ou j'allais au cinéma, ou des films changeaient ma vie. La mort de tanner, c'était la mort de ma jeunesse. Ca me rendait drôlement triste. Drôlement triste, c'était tout à fait ça.  

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Des raisons.

Publié le par drink 75

 

Je me trouve tout le temps fatigué. C'est juste que je n'ai pas encore compris que je basculais inexorablement vers la vieillesse. Et que je ne pouvais plus faire autant de choses qu'avant. Avec cette même énergie. On en est là. Je plante une petite aiguille dans mes excréments pour en extraire la substantifique moelle et je comprends que c'est cela vieillir. C'est curieux, plus je me sens vieux plus les gens me trouvent jeune. Cette fille au boulot qui me demande si c'est pour moi les ballons et les 40 ans écrit sur le tableau. Les gens pensent que ça fait plaisir de paraître plus jeune que son âge. Mais non. C'est pire au fond. C'est comme une promesse impossible à tenir. J'ai pensé aller vivre à saint malo parce qu'il y a la mer et puis j'ai compris que c'était trop bourgeois pour moi. Ca me gonflerait vite. C'est ce que me dit la très jeune fille prolo, qui souffre d'une maladie mentale que je ne connaissais pas, qui est totalement alcoolique et qui passe son temps dans des teufs techno dans la montagne. Au bord de mer mais chez les prolos tu seras a ta place, elle m'explique. Avec les alcooliques, les tarés, les demeurés et les escrocs. Ce sera bien pour toi.  Ensuite, elle m'explique qu'elle n'est pas droguée puisqu'elle fume juste un pétard de temps en temps. Ce qui me fait rire. Je choisis ma destination, je serais au bord de la mer, près de ceux qui s'arrêtent parce qu'il n'y a plus rien. Ils s'arrêtent ici car il n'y a plus rien après. Juste la mer. 

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Le charabia du rien.

Publié le par drink 75

 

Encore un enterrement. Ca va s'accélérer petit à petit, puis ce sera le mien. Il ne fait pas vraiment froid. La pluie succède au soleil qui succède à la pluie. Je n'ai rien à dire à la toute petite femme qui a perdu son mari et sa fille a quelques mois d'intervalles. Je n'ai pas grand-chose a dire en général. La femme me remercie de ce que j'ai fait pour sa fille. Je ne me sens pas légitime, je n'ai rien fait, je suis juste ce type qui est là quand il ne faut pas être là. C'est fascinant comme je me retrouve toujours dans les mauvais moments des gens. J'en reste coi.  Je me rapproche des gens et puis ils meurent. Je n'ai rien fait pour sa fille, je l'ai baisé et sans doute que ça lui a fait du bien. Mais je n'ai rien fait. Je me prépare a partir, parce qu'il faut encore et toujours partir, je me prépare a partir parce qu'il faut toujours fuir. Popaul sensible sera heureux, je ne risquerais plus de croiser sa meuf. Je serais tellement loin. Je rigole tout seul sur mon balcon en pensant a ce débile. Ça me fait du bien. Rire de tous ces gens qui se prennent pour quelqu'un, rire de tous ces gens qui se croient quelqu'un. La mère de la jeune fille morte continue de me parler. Tout doucement. Je ne comprends pas bien. Elle a un fort accent vietnamien. Elle parle tout bas. Je ne suis à ma place nulle part, c'est sans doute pour cela que je voyage, de ville en ville, de bar en bar, d'errance sans alibi en errance sans alibi. Je ne suis à ma place nulle part, ça tombe bien, je compte y aller dare-dare. 

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Crever, après tout.

Publié le par drink 75

 

Je lis un Pelecanos sur mon balcon, j'ai enfilé un gilet de vieux, car il fait un peu frais a 9 heures du matin. C'est ce qui est bien quand tu travailles 6 jours sur 7, tu n'as plus le temps pour les conneries et les fêtes et les amitiés futiles ou les réseaux sociaux, le jour qu'il te reste, tu lis. Lire Pelecanos me rends toujours nostalgique, toujours, il parle un peu de Grèce, un peu de bouffe, de réunion familiales. C'est un peu comme cet écrivain australien qui est d'originaire grec. Le mec qui a écrit la gifle, le livre hein rien a voir avec le film avec adjani et ventura. Ils en ont fait une série aussi. Pas si mal. Des amitiés qui s'effondrent a partir d'une simple gifle asséné par un type a un gamin insupportable. Comment il s'appelle déjà ? Tsiolkas. Barracuda c'était bien aussi. Lui aussi il me rends nostalgique. Ou alors c'est tout qui me rends nostalgique. Même regarder du rugby me rends nostalgique. Pelecanos c'est l'écrivain préféré des écrivains de polars. Mais il est pas très connu, hormis des amateurs. Maintenant qu'il est au livre de poche, après seuil policier, série noire, et tous les éditeurs de polar que vous imaginez, ils n'ont pas  trouvé mieux pour vendre,  qu'écrire sur un bandeau : par le scénariste de la série the wire. J'ai du mal a imaginer que ça fasse vendre un bouquin d'écrire ça. Pelecanos c'est l'écrivain de washington. La ville hein, pas l'état. Pelecanos c'est le meilleur amateur de musique que je connaisse dans le milieu du polar et même de la littérature. Le gars te cite minor threat ou fugazi, mais aussi des trucs de funk et de soul hyper pointus. Je termine le livre assez rapidement, j'entame le dernier carrère paru en poche. J'ai parlé de lui avec une caissière de la fnac, c'était juste avant la fermeture, je crois qu'elle voulait que je sois son dernier client. Il n'y avait plus personne après moi. J'ai acheté 2 livres avec une carte cadeau qui me restait de noël. Elle me disait qu'elle l'avait vu a la télé pour son nouveau livre qui parle de psychiatrie et qu'elle l'adorait. J'avais entendu parler de lui au masque car une nana sortait un bouquin oùt visiblement elle expliquait qu'elle baisait avec lui. On a discuté quelques minutes. Je suis sorti du magasin en me sentant de plus en plus épuisé, une collègue me l'avait dit au travail que je semblais de plus en plus fatigué. Toutes mes vies m'épuisaient, mais c'était ainsi, je ne pouvais en vivre que plusieurs, je ne pouvais que les vivre. Toutes. Absolument toutes. 

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Un homme, un vrai.

Publié le par drink 75

 

Il était content de lui en se regardant dans la glace. Sa crise de jalousie, l’avait mise par terre. Elle croyait vraiment qu’elle pouvait fréquenter son ex, et se foutre de sa gueule ? Il l’avait largué. Il se demandait combien de temps il allait attendre pour la reprendre. Il avait tout de même ses limites, les bourges ne sont pas faits pour la souffrance. Il avait un peu le vertige a l’idée de ce qu’il avait enclenché. Il devait faire attention. Si son plan marchait, elle serait a ses pieds, un vrai petit caniche.  Il n’était pas sur de se débarrasser de son connard d’ex mais ça viendrait. Le type avait l’air instable mais il devait faire attention, le loser s’accrochait. C’était un peu le sens de son existence, s’accrocher. Les perdants sont parfois magnifiques aux yeux des filles idiotes et conformises.  Il ne dirait rien, il ne devait pas trop lui taper dessus, c’était son ex. Il ferait comme d’habitude, il ne parlerait presque pas, prendrait un air pensif, ce qu’elle prenait pour du génie. Ne pas la braquer, ne surtout rien lui demander. Le cloporte partirait de lui-même. Il avait lu les élucubrations pathétiques du gugusse, et il avait compris une chose, il était toujours dingue d’elle. Il avait décidé de jouer les outragés. Il avait tendu des perches mais elle ne lui disait rien, il devait tout savoir, tout contrôler, il était ainsi depuis son plus jeune âge, et elle lui avait caché qu’elle avait repris contact avec ex. Ce n’était pas acceptable. Et même si son blog montrait qu’il n’arrivait a aucune avancée, il avait décidé d’opter pour la jalousie, même s’il savait que les écrits pathétiques du pseudo marin ne lui donnait aucune raison d’être jaloux. Ça avait marché au-delà de ses espoirs. Elle l’avait crue. Elle était a terre. Il l’avait bloqué sur leur messagerie pour qu’elle y croit. Maintenant elle était même prête a supprimer son blog, là  depuis 15 ans elle écrivait son admiration pour ce demeuré de rouquemoutte. Au-dessus de ses espérances. Il se demandait combien de temps il devait jouer la comédie. Elle avait mandatée sa meilleure amie pour lui écrire, vu qu’ils étaient du même milieu, de la même famille, il se demandait si elle n’allait pas trouver la ficelle un peu grosse. Non. Elle le trouvait sans doute con, mais c’était sans importance. Il ne la fréquentait pas, elle était utile pour donner le change quand ils se retrouvaient parfois. Les bourges ne sont pas faits pour la souffrance. Il se demandait quand il allait rétablir le contact. Une semaine ? Dix jours ?  Moins peut-être.  Un mois plus tard, le bilan était incroyablement positif. En fait il n'avait tenu que 3 jours avant de la reprendre. Il ne pouvait penser que ce serait aussi facile. Elle avait eu tellement peur qu'elle avait coupé tous les liens avec son ex. Supprimer son blog. Et le mec s'était même fait engueuler. Il en riait. Elle avait repris contact avec ce pauvre type, avait proposé de le revoir, elle avait prévu un voyage pour le rencontrer, l'avait prévenu qu'elle avait grossi et vieillit comme si elle avait peur de son jugement, et puis suite à sa crise, elle avait accusé le gugusse de vouloir coucher avec elle. C'était comique. Incroyable. Il avait ressenti de la pitié pour le loser qui n'avait rien du comprendre. Le type s'était fait jeter comme une merde des années auparavant.  7 ans après elle reprenait contact et quelques mois plus tard alors que le type n'avait rien demandé, elle le jetait de nouveau en l'accusant de vouloir la baiser. Qu'est-ce qu'il avait pu rire. Il se regardait dans la glace. Si fier de lui, de son écrasante victoire. Elle était a lui désormais, entièrement a lui. Rien de tel que les féministes pour se soumettre. On ne fait pas mieux.  On ne fait vraiment pas mieux. 

 

 

 

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Black cherry blues

Publié le par drink 75

 

Je pense que vous avez le même problème que moi. Ça s'appelle le contraire du syndrome de Midas. Tout ce qu'on touche, vous et moi, ça se transforme en merde.

 

                                                           James Lee BURKE

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Savoir perdre.

Publié le par drink 75

 

Et je crois qu'elle est morte peu de temps après m'avoir parlé et alors que je ne savais plus trop quoi lui dire. Je me souviens que mon père avait craché du sang dans son lit et était mort, je me souviens que ma mère était morte après m'avoir parlé au téléphone et pendant que j'étais dans le métro pour venir la voir. Mais la jeune fille est morte comme elle avait vécu, très simplement, très doucement, comme apaisée, comme si elle savait que ça ne servait a rien de se battre. Je suis parti avant que sa famille n'arrive car je ne savais pas quoi dire a sa mère, elle ne me connaissait pas et elle n'aurait pas comprit ce que je faisais là. J'aurais d'ailleurs été bien incapable de lui expliquer. Je suis sorti de l'hôpital avec cette impression de vide, prégnant, cette sensation d'un gouffre qui s'ouvrait devant moi. Je suis monté dans ma voiture, Le vide. La jeune fille de la montagne m'envoyait un message pour m'expliquer sa maladie. Que je ne connaissais pas.  C'était quoi qu'il disait Conrad ? Etre fidèle au cauchemar de son choix. Un truc comme ça. J'ai pris la route pour la ville du milieu, tant que j'y vivais encore, avant d'aller vers la mer, vers le gris, le froid et la nuit. C'était un bon programme en attendant le brouillard. Le brouillard définitif. 

 

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Gouverner nos errances

Publié le par drink 75

 

 

 

Elle me dit que les gens sont toujours décevants et qu’elle ne s’attendait pas a ce qu’il la quitte a cause de son cancer, je lui réponds qu’il faut des tarés dans mon genre pour aimer les emmerdes et les secousses et les tremblements mais que les gens, au fond, aiment la banalité et les draps en soie. Il me dit qu’il se sent trop jeune pour mourir mais que s’il vieillissait ce qui n’est quand même pas gagné, il se retournerait dans quelques décennies pour se rentre compte qu’il n’a rien accompli, j’ai du mal a lui répondre par ce que je pense qu’il est trop jeune pour mourir mais que je ne sais pas quoi lui dire d’autre.  Je suis une illusion au pays des ténèbres, je suis un rigolo au milieu des morts. La jeune fille lesbienne perd ses sourcils et me demande si je pourrais sortir avec elle si elle était hétéro, je lui dis oui bien sur, je te trouve rudement joli. Elle rigole et me dit qu’est ce que c’est que cette expression de boomer, rudement joli. Non c’est une expression de cowboy du montana je lui explique. Il  y a des cowboys rouquins au montana elle s’interroge tout haut alors que l’infirmière vient vers nous avec son sourire qui veut dire que c’est bientôt fini. Des cowboys qui ne savent pas monter a cheval, pour sur il y en a, je réplique.  C'est pas dramatique, mais c'est pas très bon, me dit le médecin un peu plus tard. M'étonne pas de moi, je lui réplique, c'est un bon résumé de mon existence, je rigole, un parfait résumé de mon existence. 

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Epuiser le destin

Publié le par drink 75

 

Je lis, assis a côté de la jeune fille, qui perd un peu ses cheveux, qui perd un peu sa vie. C'est cela la chimio, non, te refiler des maladies pour combattre une autre maladie. Mourir épuisé. De toutes ces maladies, de toutes ces maladies que l'on t'a injectés. Et pourtant c'est le meilleur traitement, je me souviens que ma mère a vécu longtemps avec ça, longtemps grâce a cela. Son dernier voyage aux Etats-Unis, un an avant qu'elle ne meurt. Elle préfère que je lise, la jeune fille aux cheveux de plus en plus courts, elle préfère que je lise, ce jour-là, elle ne veut pas que je lui raconte des histoires drôles, qui en fait ne sont pas particulièrement drôles mais qui me sont arrivées et qui la font rire. Je lis d'un oeil de plus en plus vague la bourgeoise parle aux bourgeoises. Le dernier despentes est comme tous les autres, super au départ, un peu chiant au milieu, et on le referme avant de l'avoir fini. C'est un peu la rebelle attitude pour les nuls. Dans quel bouquin elle chantait les louanges des kickback alors que c'était juste un groupe de fils de bourges qui bossaient dans la musique. Tu m'étonnes qu'elle soit sortie avec manoeuvre qui croit que le rock actuel c'est les stones et que c'est superbus ce sont des rebelles. La meuf allait tout les mois manger sa gamelle chez drouant et elle se prends pour une punk. Bon, elle a empêchée le mec de charlie d'avoir le goncourt, c'est être une rebelle, quand on considère que les attentats sont dus a la politique impérialistes et coloniales de la france. Les attentats a ouagadougou sont sans doute liés à la politique coloniale et expansionniste du burkina fasso si l'on suit la logique de virginie. La jeune fille ne parle plus, depuis quelques temps déjà, comme si elle se repliait sur la maladie, sur sa douleur. Peut-être qu'elle a peur de mourir. Le cancer c'est un peu comme les gosses, c'est mieux de l'avoir vieux quand on en a plus rien a foutre. Jeune c'est stressant. Un type m'explique comment on décide qui est un agresseur sexuel ou qui a l'immunité, que ce soit dans le milieu de la politique ou du rock. C'est la jurisprudence mediapart, il m'explique. Si c'est médiapart qui révèle que tu as joué a touche pipi avec ta cousine dans les chiottes chez papy, c'est fini pour toi, tu es un agresseur sexuel. Si c'est dans un autre journal que médiapart, tu ne risques rien. Même si tu es un violeur, tu ne risques rien. Pour la gauche, ramadan, coquerel, assange, bernacilis sont innocents. Alors que le chanteur de guerilla poubelle, abad ou darmanin sont coupables. Forcément. Toutes les féministes rebelles ont leur blog hébergé par mediapart, ceci explique cela. C'est pas si long une chimio, tu as hâte que ce soit fini et en même temps tu le redoutes, car quand ce sera fini les emmerdes vont sérieusement commencer. Les vomissements. La chiasse. cet épuisement absolu. Et ce sentiment de solitude. Prégnant. Et tous les cons qui s'agitent autour de toi n'y changeront rien. Personne n'y changera rien. Surtout pas les autres. 

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